
Objet du mois : Fragment d’antéfixe anthropomorphe
Lieu de découverte | Nécropole du Verger-Bonnet, Béruges |
Dates de découverte | 1980 |
Datation | Ier siècle av. J.-C. |
Matériau | Terre cuite |
Dimensions | ≃ 10,5 cm x 6 cm |

Découvert en 1980 lors des fouilles de la nécropole du Verger-Bonnet à Béruges, ce fragment d’antéfixe anthropomorphe est aujourd’hui exposé aux côtés des collections architecturales du musée d’Archéologie et d’Histoire de Béruges.
Antéfixe anthropomorphe © M. Barreau / Musée de Béruges ▶︎

Probablement réalisé au cours du Ier siècle avant notre ère, cet ornement architectural en terre cuite est de petite dimension : environ 10,5 cm de hauteur sur 6 cm de largeur. Il représente une femme à la tête de forme carrée dont on distingue le front plat, une partie de l’arête du nez, les sillons nasogéniens et la coiffure qui semble parée d’une tresse.
◀︎ Antéfixe anthropomorphe – profil gauche © M. Barreau / Musée de Béruges

▲ Reconstitution hypothétique du Parthénon © BnF, 2015.
Prenant la forme d’un décor végétal ou anthropomorphe, l’antéfixe est un élément décoratif placé sur les toits ou corniches d’un édifice à l’extrémité d’une rangée de tuiles ou d’une partie saillante d’une toiture. À Béruges, cette tête sculptée devait vraisemblablement orner la partie sommitale d’un temple gallo-romain.
⚠︎ L’antéfixe ne doit pas être confondu avec l’acrotère, qui lui orne généralement les extrémités des frontons.
- Benjamin Clément, « Antéfixes à tête humaine tardo-républicaines en Gaule du Centre-Est ». Gallia – Archéologie de la France antique, CNRS Éditions, 2011, 68 (2), p.83-108.
- Andrén Arvid, Architectural terracottas from Etrusco-Italic temples, Lund, C. W. K. Gleerup, 1940.